En partant du fait que les activités humaines peuvent affecter la distribution et l’abondance des espèces, des systèmes écologiques et de la diversité génétique, et ainsi compromettre la base de la vie partout sur la planète. Il a été reconnu que le précieux réservoir de diversité biologique ne peut être sauvé qu’au prix d’un effort international de coopération et de financement, appuyé par l’adoption d’un instrument juridique international approprié et juridiquement contraignant.
Enfin, cet instrument devrait fournir aux pays du Sud, riches en matériel génétique, et aux pays du Nord, riches en technologie, un cadre leur permettant de travailler ensemble pour préserver le patrimoine commun de l’humanité. Ce consensus a donné naissance à la Convention sur la diversité biologique, ouverte à la signature depuis le Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en juin 1992. Cette Convention est le premier accord mondial à couvrir tous les aspects de la diversité biologique : ressources génétiques, espèces et écosystèmes. C’est aussi « une préoccupation commune de l’humanité » et une partie intégrante du développement durable.
Texte de la Convention sur la diversité biologique | |
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Questions fréquemment posées |